La répartition des bénéfices
Si je vous demandais: <<Selon vous, qui participe aux bénéfices d’un commerce traditionnel?>> Vous me répondriez probablement sans hésitation: <<Le propriétaire du commerce.>> Or, dans le cas des produits de beauté, la réponse devrait être: le propriétaire de l’usine, le transporteur, le propriétaire de l’entrepôt et du magasin. En effet, les bénéfices sont souvent partagés avec quelqu’un d’autre, à savoir le propriétaire du bureau des ventes ou un agent exclusif des ventes qui s’occupe des débouchés pour un produit donné. Tous ces profits bruts sont la première composante du prix de vente d’une crème, d’un rouge à lèvres ou d’une savonnette achetés en magasin. La seconde composante est le coût de distribution des produits. Celui-ci comprend les frais d’entreposage, le salaire des employés, le loyer, la dépréciation, les articles invendus, le vol, avec en tête de liste, le coût de la publicité. Ces deux composantes, c’est ce qu’on appelle les frais généraux.
Si le responsable d’un commerce élimine la majorité des liens de la chaîne de distribution, il réduit ses coûts au minimum. C’est ce qui se produit avec le marketing par réseaux. Il est évidemment impossible d’éliminer tous les coûts. On ne peut se passer ni du transport, ni de l’entreposage dans différents centres de distribution régionaux, ni d’un minimum de frais d’administration. Toutefois, en éliminant les intermédiaires, les propriétaires de ces commerces vont économiser environ 60% à 70% du prix de vente du produit. Les distributeurs prennent sous leur responsabilité d’acheter et de faire la démonstration des produits, d’en faire la publicité, de vendre et de recruter d’autres distributeurs dans le réseau qu’ils ont créé. C’est ainsi qu’ils participent à faire économiser de l’argent conformément aux règlements établis par la société.
Une partie des bénéfices du distributeur est incluse dans le prix des produits qu’il achète de cette entreprise. Ce prix est inférieur de 20% à 30% du prix de vente proposé. Donc, une des composantes
de son revenu est l’épargne (lorsqu’il achète le produit pour son usage personnel) ou le profit de la revente.
La deuxième composante du bénéfice du distributeur, et peut-être la plus importante, est la prime sur le chiffre d’affaires dans chaque réseau. Cette prime se calcule non seulement sur son propre chiffre d’affaires, mais aussi sur celui du réseau qu’il a créé. Ce réseau est formé d’autres distributeurs, qui fonctionnent selon le même code légal de déontologie et qui sont partenaires entre eux.
Chaque distributeur représente un commerce indépendant et autonome. Dans le marketing de réseaux, il n’y a ni surveillant, ni employé, ni gérant pour vous encadrer. Vous êtes votre propre patron. Chaque membre du réseau bénéficie des mêmes avantages: un siège social avec ses produits, son plan de marketing, son système de soutien, d’éducation et de sécurité. Les membres commencent tous au même niveau. Ce qui ne requiert ni investissement, ni expérience, ni connaissances particulières. Chacun a donc les mêmes chances de gagner autant d’argent qu’il en est capable. Les revenus générés par le marketing de réseaux (MMN*) sont sans limites, tout autant que le territoire ou les heures de travail. Ce sont les distributeurs eux-mêmes qui établissent leurs limites. En plus des deux sources de revenus mentionnées pour les distributeurs, il existe d’autres primes et récompenses. Chaque société les établit à l’intérieur de son système particulier.**
**(Janusz Szajna, “Le marketing de réseaux”, un mode de vie, éditions Un monde différent, 1998, 168p.)